La vie quotidienne et l’école

16 mai 2018

Dans les années 1918-1938, la vie quotidienne des jeunes habitants de Varsovie est remplie d’insouciance juvénile, de liberté et de joie à la suite de l’indépendance récupérée par la Pologne. C’est dans les lettres écrites par Bogdan Kajak que nous pouvons retrouver des informations principales sur sa vie sociale et celle de ses amis.

Les jeunes nouaient les premières relations et amitiés pendant leurs années scolaires. Ces relations, aussi bien que la famille, exerçaient une grande influence sur ces jeunes gens et formaient leurs caractères.

 

 

 

Les élèves fréquentant les écoles secondaires,  partaient volontiers à la campagne, en colonies de printemps où, avant tout, la vie sociale fleurissait. Dans une lettre adressée aux parents, nous pouvons lire la description du temps passé là-bas. Le jeu d’échecs était très populaire à l’époque et Bogdan parle avec fierté de ses succès dans ce domaine et de ses amis avec qui il rivalisait.

Les adolescents, et particulièrement les garçons, se passionnaient pour le football et ils collectionnaient la revue Przegląd Sportowy.

 

 

 

 

Pour les jeunes de cette époque-là, le sentiment du patriotisme et le respect pour la tradition jouaient un rôle important dans leur vie. Dans ses lettres, Bogdan mentionnait les noms des saints, le plus souvent des patrons de sa famille, nous apprenons aussi que, dès la première journée à la campagne, on attachait de l’importance au patriotisme chez les jeunes – avant de passer aux autres activités, on chantait l’hymne national. Bogdan décrit cette attitude comme quelque chose de naturel et d’évident, ce qui nous fait comprendre l’importance de l’éducation des jeunes en tant que citoyens conscients de leur identité.